Le vocabulaire du vin expliqué simplement.
Quand on parle de fruits et légumes, les noms de variétés aident bien à s’y retrouver. Pour les pommes, par exemple, certaines s’appellent les golden (jaunes), d’autres les granny smith (vertes) ou encore les pink lady (rouge et jaune).
Pour les raisins, c’est pareil : il y a le chardonnay (blanc), le merlot (noir), la syrah (noir), le gewurztraminer (rose)… Ces variétés s’appellent les cépages et la liste est trèèèès longue. Il en existe déjà plus de 6000 et on en recense chaque année de nouveaux, nés de l’action de l’homme (croisements) ou parce que la vigne mute toute seule comme une grande. En France, plus de 200 cépages sont autorisés, même si plus de 70% de la production est élaborée à partir de seulement 10 cépages différents*.
* Si vous voulez mémoriser les plus courants : merlot, grenache noir, syrah, cabernet-sauvignon, carignan, pinot noir et gamay pour les noirs ; chardonnay, sauvignon blanc, viognier et chenin pour les blancs.Chaque cépage a une identité propre : couleur, forme des grappes, des baies, épaisseur de la peau, teneur en sucre, rapidité de maturité…
Pour faire du vin, il faut utiliser des variétés de raisin qui font beaucoup de jus**. Le vigneron va choisir des cépages différents en fonction du type de vin qu’il veut produire et de ce qui est autorisé dans sa zone géographique. S'il veut produire un vin tannique, il choisira du malbec ou du tannat. Un vin très aromatique ? Du muscat ou du gewurztraminer. Un peu d’amertume ? Du carignan ou du viognier.
En France, où l’on cultive la vigne depuis bien longtemps, on a appris aussi quels cépages étaient les plus adaptés à chaque région, en fonction du climat, des types de sols, de la topographie… Cependant, le réchauffement climatique est en train de chambouler tout ça.