Ma mamie (qui mesure 1m40) disait toujours "t’es toute petite, tu devras parler fort pour qu’on t’entende". Il paraît qu’il faut toujours écouter sa mamie, non ? Bon alors moi je me suis mise à parler plus fort. Mais à table, dans mon Ardèche bien-aimée, on a plus tendance à crier, surtout quand on aborde le sujet du pinard ! Au milieu des frères, des cousins, des oncles qui braillaient "le saint-Jo y'a qu'ça d'vrai !" personne n’écoutait la petite Popo qui ne comprenait rien au vin…
Finalement j’ai décidé d’aller étudier le vin. À Montpellier, puis à Reims. J’ai travaillé en domaine viticole, dans l’export du vin, j’ai écrit pour des magazines et des guides spécialisés. Aujourd'hui je donne des cours sur le vin et la plupart du temps, on m’écoute...
Mon appellation de coeur : Cornas
La mienne de mamie disait toujours : "Pourquoi t’en reprends pas ? C'est pas bon ? T’es malade ?". Dans ma famille, la bouffe c’est sacré. Et on reprend un peu de pain et de fromage quand on a encore du vin dans son verre.
Avant la création de ce magnifique site, disons que j’ai exploré : travail en associatif, mathématiques fondamentales, écriture de nouvelles, cryptozoologie, logistique pour un site de vpc, sports de brutes, direction des Ludomaniaques Anonymes (LA) de Berlin, présidence de l’Amicale des Gens qui Veulent Apprendre Trop de Langues (AGVATL)…
Ben quoi, on a le droit de gonfler un peu son CV, non ?
Même quand je suis pompette, je parle tout bas. Du coup, j’ai appris à écrire, à raconter des histoires pour me faire entendre...
Mon cépage de prédilection : gewurztraminer
Chacun ses goûts mais quand un vin fait l'unanimité ça mérite d'être souligné !
L'équipe Parlons Crus et des invités triés sur le volet se retrouvent régulièrement pour déguster en groupe et sélectionner des vins pour nourrir les vins à boire.
Morgane, c'est la caution jeunesse de notre équipe, celle qui nous explique comment marche les réseaux sociaux (et y a du boulot !). D'origine alsacienne, elle est tombée dans le vin avec un crémant de chez elle. Et, après un petit détour arrosé à la Guinness irlandaise, c'est en Languedoc-Roussillon qu'elle a posé ses valises.
Morgane se souvient encore de la première fois où elle a grumé : face à un célèbre joueur de baseball américain, elle a apprit d'où venait l'expression "ce grenache qui tache".
Nous on l'a surtout recrutée parce qu'elle a travaillé à la fête annuelle de la choucroute ; et ça, c'est signe d'une belle personnalité !
Son cépage de prédilection : gewurztraminer
Ma mémé (qui n’était pas beaucoup plus grande que celle de Pauline) avait la vilaine habitude de mettre beaucoup d’eau dans son vin, au sens propre ; mon pépé préférait les alcools forts, surtout quand ils venaient de l’Est ; mon père a un jour dégusté Lafite Rotschild, et n’en a aucun souvenir ; ma mère a de plus loin le palais le plus fin, mais a longtemps cru que les bouchons en plastique étaient meilleurs que les bouchons en liège ; ma tante est ivre à la troisième gorgée ; mes frères prendront plutôt un verre d’eau. Heureusement, j’ai commencé à travailler, il y a quelques années, dans la presse du vin, comme secrétaire de rédaction : j'ai affiné mes goûts...
Cette simple citation vous indique très clairement les origines de Xavier, non ? Et oui, il nous vient de Dijon, il nous fallait bien un bourguignon dans la bande ! Ce qui est étonnant c’est qu’il ait dû attendre d’être à Paris pour se prendre sa première “claque” de dégustation. C’était au restaurant Les Climats, avec un menu accord mets et vins, dédié à... la Bourgogne bien sûr ! Et depuis, sa vie a basculé...
Quand on lui a demandé ce qu'il faisait dans la vie, il nous a répondu : "Mon métier est tellement barbant que je pourrais ouvrir un salon de barbier et faire fortune." Jeu de mots et humour moyen, on était conquis.
Sa cuvée coup de cœur : Orchis Mascula de Claire Naudin. "Autant de délicatesse dans un flacon, ce n’est pas réservé aux après-shampooings des laboratoires Garnier. Qui l’eût cru ?" XC
Né en Picardie sur une terre à betterave et ancien possesseur de la plus petite cave de France, Arnaud a appris le vin en le buvant (comme beaucoup) et en le vendant un peu aussi. Son plaisir secret est de contempler les bouteilles silencieuses alignées sur les étagères. Croyez-le ou non, quand il caresse amoureusement leurs flancs, elles lui parlent, elles lui racontent l'histoire et la géographie de manière bien plus vivante qu’un cours magistral à l'université ne l’a jamais fait. De ces conversations secrètes coule une encre qui nourrit sa plume, et il faut savoir que chez lui, stylo et tire-bouchon vont de pair ! Nous, on l’a choisi parce qu’il a écrit un bel ouvrage : Histoire mondiale du vin français et parce qu’il a bon goût !
Son vin préféré : Le viril mais toujours correct Cornas, comme la patronne ! (C’est son côté fayot).
Rascal c’est l’OOSO : l’œnologue originaire du Sud-Ouest, rien à voir avec l’OUZO : alcool anisé grec (il préfère d’ailleurs boire du rhum pendant nos réunions). Œnologue oui, mais surtout baroudeur, Rascal a passé 15 ans à visiter les vignobles étrangers. Il a même vinifié dans une douzaine de pays et organise aujourd’hui la résistance en plantant des francs de pieds dans le Piémont italien.
Ado, il a chapardé une bouteille sans étiquette dans la cave de son beau-père et l’a bu avec un ami en écoutant Dark side of the moon (Pink Floyd) à fond, "un pur moment d'élévation", nous dit-il. Et le vin, c’était quoi ? "Le bouchon disait Haut-Bailly 1982..." Grande étiquette ou grand morceau, nul ne sait, peut-être bien les 2 !
Nous ce qu'on préfère chez Rascal, outre toutes ses connaissances, c'est son accent chantant plein de soleil !
Originaire de Normandie et acousticien de formation, Mario ne se destinait pas vraiment à une carrière dans le vin. Mais après avoir passé des années à trainer les bars et les restaurants de Paris, il a quitté les salles de musique pour aller s'enfermer en cave. De l'ouïe au goût, il n'y a qu'un chemin ! Aujourd’hui, il est caviste aux vins vivants à Paris où il vend des vins bios, biodynamiques et natures, qu’il apprécie particulièrement. C’est donc assez naturellement qu'il est devenu notre expert en la matière chez Parlons Crus ! Mais son ambition secrète, c'est de devenir le Raphaël Mezrahi du vin, et c’est pour cette raison qu’on l’a recruté !
Pas d’appellation préférée pour Mario "ce qui compte c’est la découverte sans préjugé" !
Tout a commencé pour Fred avec quelques gouttes de vin rouge coupées à l’eau, offertes par ses parents alors qu’il ne dépassait pas le plan de travail de leur cuisine… Parents inconscients ou inspirés, nous ne sommes pas là pour juger ! Toujours est-il que Fred ne s’est pas arrêté là : et il a dégusté bien des cuvées avant de tomber sur cet Alter Ego 2000, second vin du Château Palmer, qui est venu le bousculer, l’interroger, le titiller… Si bien qu’il s’est mis à suivre des cours sur le sujet et à passer des diplômes (Coam, Wset, Franck Thomas Formation). Habitant le Val d’Oise et travaillant dans le digital, Fred a toujours son calepin et son crayon à papier à portée de mains. Nous, on a été séduit par sa curiosité débordante, son enthousiasme et sa belle plume bien sûr !
Portrait à venir.
De la Corrèze aux Yvelines en passant par la Dordogne et la Guadeloupe, Pascal a toujours aimé le vin. Mais c’est sa rencontre avec Bruno, son compère de dégustation, qui l’a fait passer au rang de mordu. Car oui, Pascal est un mordu, un dégustateur reconnu qui s’entraîne en club (Vignyfica) et participe à de nombreux concours. Dans le vignoble, il est connu comme le "gendarme-œnologue", même s’il a pris sa retraite après plus de 40 ans en gendarmerie et qu’il est œnophile !
Passionné d’histoire, de géographie, de géologie, d’ampélographie et… de dégustation, il avait tous les atouts pour nous plaire. Ajoutez à cela une sympathie et une bonhomie toujours au rendez-vous et on y est : Pascal rejoint l’équipe !
Son penchant : les vins blancs de Bourgogne mais "c’est un rouge qui m’a fait littéralement tomber sur ma chaise, un Vosne-Romanée 1985 de chez Guyon".