Cela ne vous aura sans doute pas échappé, l’engouement pour les cours de dégustation à distance s’est largement amplifié ces dernières années. Un succès propulsé par le Covid et soutenu par une offre aussi pléthorique que diversifiée. Apprendre le vin derrière un écran, c’est bien beau, mais est-ce que c’est aussi profitable qu’en “vrai” ?
Commencer à s’intéresser au vin, c’est un peu comme s’apprêter à gravir une montagne : on sent bien qu’on va découvrir plein de choses, voir des paysages formidables et en sortir grandi, mais - bon dieu ! - le chemin a l’air long et raide ! On a peut-être trouvé deux bandes dessinées pour faire le début de la rando en douceur.
Jetons ensemble un coup d’œil à ces deux gros pavés d’amour.
Syrah pour les rouges, roussanne et marsanne en dynamiques duettistes pour les blancs, appellation relayée au second plan derrière une voisine prestigieuse (Hermitage et Cornas)… Parle-t-on de Crozes-Hermitage ou de Saint-Joseph ? Si les deux appellations ont des points communs, elles sont aussi bien différentes. À commencer par le fait que l’une se trouve en Ardèche et l’autre pas !
Boisson apéritive que l’on peut aussi servir à table, effervescent, ouvert à de multiples accords, issu de fruits récoltés à partir de septembre, capable de se présenter en dosage brut, extra-brut ou demi-sec… Attendez, on parle du champagne ou du poiré ?
Un bon accord met et vin permet de sublimer ce qu’il y a dans l’assiette et dans le verre, d’atteindre le "nirvana" gustatif. Le fromage, cet élément incontournable de la gastronomie française, faut-il le marier à du vin rouge ou du vin blanc ?
En ces jours confus où bon goût, effets de mode et marketing ont parfois du mal à se distinguer, il paraît important de faire le point sur ce qu’on boit. Enfin, dans un premier temps sur ce qu’on sait de ce qu’on boit ! Ici nous ne parlerons pas de vins dits conventionnels. Au diable les convenances !
Le vin à travers le cinéma, une première approche sympa pour ceux qui veulent découvrir le milieu tout en se divertissant ! D’un côté Ce qui nous lie, un pur produit français, de l’autre Sideways, qui nous vient tout droit des États-Unis.