Fin janvier, à Montpellier se déroulait le salon Millésime Bio, grand rendez-vous pour tous les producteurs certifiés et les acheteurs en demande. Parlons Crus y était : entre les retrouvailles avec les copains vignerons et les rencontres avec de nouvelles têtes, on a fait le tour des conférences pour vous.
2022 aura été une année particulière pour le vin bio. Malgré l’inflation qui n’a pas aidé les ventes, le marché a dépassé pour la première fois le milliard d’euros de chiffre d’affaires ; soit une multiplication par quatre depuis 2010. Si l’activité a baissé dans la grande distribution (qui représente 20% des ventes), les ventes directes et chez les cavistes ont bien augmenté.
20% de la surface du vignoble français (soit 160.000 ha) est bio. La viticulture fait figure de bon élève : la moyenne de l’agriculture générale n’est qu’à 10%*.
Le "biologisation" du vignoble français continue son avancée, notamment en Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et PACA, où le taux de conversion est le plus élevé.
Petit détail intéressant : la part d’effervescents dans le bio, c’est peanuts. Cela changera peut-être quand la Champagne se mettra massivement au bio… On peut toujours espérer.
L’autre jalon qu’on vient de dépasser est moins symbolique que le milliard d’euros et potentiellement un peu plus épineux : l’offre de vin bio a dépassé la demande.