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Bière ou vin ? Qui ne s’est jamais posé cette question avant de commander à boire dans un bar ? Eh bien voilà, plus besoin de choisir aujourd’hui, vous n’aurez qu’à demander une vière au serveur et vous verrez ! Enfin, il y a 90% de chance qu’il comprenne "bière" et que vous finissiez avec une blonde traditionnelle, c’est ce qui est arrivé à notre graphiste.
C’est vrai que pour le nom, il y avait peut-être mieux à trouver que vière, mot qui porte un peu à confusion et qui, avouons-le, n’est pas très beau. Pourtant Heineken, qui a racheté il y a deux ans la brasserie Gallia*, a déposé ce nom à l’INPI pour en avoir l’exclusivité.
Ainsi, si vous voulez gouter cette boisson produite par un autre que le géant industriel, vous pouvez demander une œno-bière, une grape ale, une bière de vendanges ou simplement une bière de raisins.

Blonde, brune ou sauvage

Pour comprendre ce qu’est une œno-bière, commençons déjà par se faire un petit topo sur la bière.
Premièrement, on distingue grosso modo 3 sortes : la blonde, la brune et la blanche, on est d’accord ? Eh bien non ! Contrairement au vin, la bière ne peut pas se définir par sa couleur.

Partant du postulat qu’on n’y connaissait pas grand-chose, on est allé interroger notre zythologue* préféré, Laurent Tichit, ancien joueur et entraineur de l’équipe de rugby des fondateurs de Parlons Crus.
Il nous explique que l’on distingue trois grandes familles de bière en fonction du type de fermentation :