Malgré les conditions extrêmes qui ont définitivement fait fuir les pingouins du Finistère nord* et achevé de dorer les Anglais sur la promenade**, le millésime 2022 devrait nous offrir des vins d’excellentes factures, parfaitement dans l’air du temps, avec des extractions délicates et un fruit préservé.

Cul sec…

L’année a été rude, cela n’aura échappé à personne, les températures extrêmes et la sécheresse qui dure, auront mis le vignoble à rude épreuve. Comme tartine au soleil, et ce, dès le mois de juin (cf Les 7 plaies du vigneron), nous pensions avoir atteint les limites de l’agronomiquement acceptable, et pourtant.
La vigne, cette grande dame, nous aura une fois de plus bluffée par sa résilience, et dans ces conditions presque arides elle nous a offert un des plus beaux millésimes de ces 20 dernières années, d’une qualité et d’une finesse rare.

Coup de bluff ou coup de maître… on vous explique le truc.

Belotte et re-

Le manque d’humidité aura tenu les champignons, les maladies et donc les tracteurs au repos, moindre mal, à l’heure où le cours du gasoil dépasse celui du Bordeaux Supérieur.