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Dans la coupe des dieux

Par Frédéric Servant, mis à jour le 21/04/2022

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© DR
Dionysos, dieu du vin.

Depuis qu’il a rencontré l’Homme, le vin l’accompagne en filigrane dans ses histoires sacrées.
Magique, symbole de vie éternelle, péché capital ou toléré, une multitude de rôles lui ont été attribué depuis près de 8.000 ans ; certains ont perduré jusqu’à aujourd’hui.

Dans la région des monts Zagros en Iran, des découvertes archéologiques récentes font remonter la plus ancienne preuve chimique de vin aux environs de 6.000 av. J-C. À cette époque lointaine, et peut-être même avant, le vin a probablement été central dans les cultes religieux, en plus d’être utilisé comme médicament ou substance psychotrope.

C’était le cas en Égypte, où des amphores de vin déposées près d’un défunt lui permettaient d’embellir sa “vie d’après”. L’ivresse, très présente dans les scènes funéraires hiéroglyphiques, semble jouer un rôle de communication avec les dieux. D’ailleurs le sang d’Osiris, seigneur du vin, y est symbolisé par du vin rouge.
Rouge, c’est également la couleur du Nil lors de sa crue annuelle. Le fleuve sacré, saturé d’une sorte de boue rouge appelée "alumine", devient signe de renaissance dans l’esprit des Égyptiens d’autrefois.

Renaissance… vin rouge figurant le sang… Cela ne vous rappelle rien ?

Les dieux aiment l’ivresse

Bien avant les Égyptiens et Osiris, le vin est offert aux dieux en Mésopotamie, par exemple au moment du placement des fondations d'un temple dans le but d’attirer leur attention bienveillante. 

La légende veut que Gilgamesh, roi d’Uruk,

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