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Jean-Luc et Juliette Baldès

Clos Triguedina

Par Pauline Vey, mis à jour le 13/04/2023

Jean-Luc et Juliette Baldès
© DR
Quand on vous dit qu'ils font tout en famille !

Il y a des vignerons que l’on ne présente plus. Parmi eux, Jean-Luc Baldès du Clos Triguedina en appellation Cahors, dont les vins sont connus jusqu’à la table de l’Élysée ! Ami de l’équipe de Parlons Crus depuis des années, il nous raconte son histoire et ses projets.

C’est à Vire-sur-Lot, à 45 minutes de Cahors, sur l’appellation du même nom, que la famille Baldès est installée depuis 1830.

Le nom du domaine provient de l’occitan « Me trigo de dina » qui signifie « il me tarde de diner ». Une référence aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui aimaient faire une halte dans le coin pour se sustenter. Le Clos Triguedina compte aujourd’hui 70 hectares de vignes plantées majoritairement en malbec, le cépage principal de l’appellation.

© Comersis.com

Le clan Baldès

Il y a quatre ans, nous sommes allés visiter le Clos Triguedina. Arrivés au domaine, on aperçoit un bâtiment moderne qui surplombe un superbe vignoble - la vue vaut déjà le détour. On est ensuite accueilli par toute la famille qui nous attend devant l’entrée : Jean-Luc, le vigneron et père de famille, sa femme, Sabine, leur fille, Juliette, et enfin Jean, le petit dernier. On comprend ainsi très vite que ce domaine constitue avant tout une histoire de famille, celle de la famille Baldès.

Une fois les présentations faites, on part dans les vignes ; pendant la promenade, Jean-Luc nous parle de ses ancêtres : Étienne Baldès, qui a planté les premiers ceps du Clos et qui n’exploitait, à l’époque, que 5 hectares en polyculture et René Baldès qui a participé à la création de la Confrérie des vins de Cahors ainsi qu’à celle du syndicat de l’appellation.

Le Clos Triguedina s’est ainsi transmis de père en fils depuis ses débuts : Jean-Luc et Sabine sont à la tête du domaine. Le couple s’est rencontré en Bourgogne, d’où elle est originaire, lorsque lui y faisait ses études. Nul doute que l’on retrouve une influence bourguignonne dans les vins du Clos…

© Hervé Leclair
Le domaine vu à dos d'oiseau.

La nouvelle génération

La tradition devrait changer un peu à l’avenir car c’est Juliette qui souhaite reprendre la suite après ses parents. Elle a déjà validé une licence en commerce international du vin, et prépare maintenant un master en viticulture et œnologie. Encouragée par ses parents, elle est partie se former aux quatre coins du monde (Nouvelle-Zélande, Canada, Amérique du Sud…). Actuellement en Argentine (l’autre pays du malbec), elle a tout de même répondu à quelques questions pour nous.

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