Journaliste, éditeur, auteur, membre fondateur du syndicat des vins naturels et organisateur de salons : Antonin a beaucoup de cordes à son arc. De formation littéraire, ce Parigot pur jus est arrivé dans le vin sur le tard : aujourd'hui, il réussit à allier littérature et vin à travers bon nombre de ses activités.

Raconte-nous ton histoire avec le vin ?

Je suis tombé dans le vin plutôt par hasard et assez tardivement, dans la trentaine. J’avais acheté un Guide Hachette des vins pour avoir des recommandations et je me suis procuré les cuvées "coup de cœur". Eh bien j’en ai été assez déçu… Je les ai dégustées avec des amis, dont une majorité ne les a pas trouvées terrible non plus.
Peu après, j’ai lancé Vindicator, un méta-guide des vins, mon premier blog. Je suis arrivé peu à peu dans les vins naturels et je n’en suis jamais ressorti. Je n'ai pas de formation spécifique au vin mais je me suis assidûment formé au lever de coude !

Une région que tu apprécies particulièrement ?

Ultra-dur de répondre à cela ! Il y a des pépites dans toutes les régions : Loire, Beaujolais, Rhône, Bourgogne, Alsace, Sud-Ouest... En fait, oui, je peux toutes les citer.

Journaliste, éditeur, auteur, organisateur de salons, c'est quoi ton "vrai" métier finalement ?

Le cœur de mon boulot c’est Nouriturfu, la maison d’édition que j’ai créé avec ma compagne, Anne Zunino, il y a sept ans. Nous éditons des livres (trois à quatre par an) sur la gastronomie et le vin, à travers des angles politiques, économiques ou sociétaux. Nous travaillons le plus possible à deux, mais nous ne nous occupons pas de la distribution par exemple qui est un tout autre métier. L'édition représente déjà beaucoup de temps et d’énergie mais on adore ça !